De la diversité de notre village
Chalif'streets : des goûts et des couleurs
Il y a une quarantaine d’années les maires des communes avaient des cahiers des charges très stricts pour la construction des nouvelles maisons, et de ce fait n’autorisaient pas tout.
Ce doit encore être le cas aujourd’hui, mais, notre village n’étant pas classé, si on l’arpente d’Ouest en Est et du Nord au Sud, on découvre que les Chaliférois laissent libre cours à leur amour pour la couleur.
En effet, de plus en plus les façades, les volets ou les clôtures se teintent de rose, d’ocre, de jaune, voire de rouge vif ou de bleu lavande et de toutes les nuances de vert.
La ferme, qui a pourtant été construite au début du siècle dernier et peut-être même à la fin du 19ème, avait adopté, dans sa jeunesse, la chaude couleur de l’ocre que l’on rencontre dans les villes du midi de la France. L’architecte de l’époque était-il un précurseur ou un original alors que le style de la région Ile-de-France imposait plutôt des teintes grises ou blanches ?
Une autre caractéristique de Chalifert, village rural, rappelons-le, et qui ne peut être qualifié de "charmant", mais ayant un certain caractère, est la diversité des constructions dans une même rue. En effet, des maisons cossues en côtoient d’autres qui le sont un peu moins et certaines carrément modestes, et tout cela, en bonne intelligence.
Point de ghettos luxueux où le commun des mortels ne peut s’aventurer sans être suspecté, si tant est qu'il peut y pénétrer.
Si les portails tendent à se renforcer, c’est parce que, de plus en plus, ils sont automatisés pour le plus grand confort des habitants.
Même si l’on pourrait « Mieux vivre à Chalifert », nous n’avons pas trop à nous plaindre, quoique…
PS. Je vous avais bien dit que je vous en ferais voir de toutes les couleurs !
Publié le 16 janvier 2012